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Dossier Officiel – Lore du serveur HL:A RP
Ceci est le document officiel expliquant notre lore afin de faciliter la compréhension des joueurs quant à l’univers du serveur.
Notez bien que dans notre univers, Gordon Freeman est mort lors de l’incident de black mesa, et Alyx Vance ne jouera donc pas un rôle majeur dans l’histoire.
Chapitre I | “Événements Inattendus”
Au début des années 2000, l’humanité vivait dans une période où la technologie prenait énormément d’ampleur. Le complexe de recherche Black Mesa, installé au cœur du désert du Nouveau-Mexique et dirigé par le Dr. Wallace Breen, entamait une série d’expériences de haute énergie sur un échantillon extraterrestre récemment découvert, désigné GG-3883 “Échantillon d’un Cristal Xen”.
Sous la direction du Dr. Eli Vance et du Dr. Isaac Kleiner, l’expérience devait initialement servir à tester la résistance des matériaux face à un faisceau de particules à haute énergie. Cependant, personne ne s’attendait à ce qui allait se produire par la suite.
Alors que le cristal était introduit dans le “Spectromètre Anti-Masse”, les instruments commencèrent à réagir de manière anormale. Les jauges de puissance s’affolèrent soudainement, les alarmes se mirent alors à retentir dans toute la salle. Suite aux problèmes, les chercheurs tentèrent d’interrompre le test, en vain.
Quelques secondes plus tard, une lueur verte aveuglante inonda la chambre d’essai, aveuglant tout le personnel s’y trouvant. Le faisceau principal entra en “résonance” avec le cristal Xen, provoquant ce qu’on appela une “cascade de résonance” incontrôlée.
Des arcs d’énergie transdimensionnelle jaillirent dans toute la pièce, projetant les chercheurs au sol. Dans un instant de silence étouffant, le tissu même de la réalité se fissura.
Des “failles” commencèrent à s’ouvrir à travers le complexe. Des créatures inconnues, venues d’un monde appelé Xen, envahirent les laboratoires. Les communications furent coupées, les systèmes de confinement s’effondrèrent, et le chaos prit le dessus. Malgré les nombreuses tentatives pour contenir l'événement, rien ne fonctionna, il était déjà trop tard. Le monde venait d’entrer en contact avec une dimension hostile.
Chapitre II | “La réaction terrienne”
Les premières heures suivant la Cascade de Résonance furent marquées par un silence pesant. Black Mesa, autrefois symbole du progrès scientifique américain, n’émettait plus aucun signal. Les communications internes s’étaient effondrées, les transmissions étaient brouillées par un champ d’énergie inconnu, et les rares messages sortis du complexe n’étaient que cris, interférences et rapports incohérents.
Très vite, les agences fédérales américaines comprirent que quelque chose n’allait pas. Le gouvernement, paniqué, lança alors l’opération “H.E.C.U.”, alias l’unité Hazardous Environment Combat Unit, afin de se déployer sur le site pour “sécuriser le complexe et neutraliser toute menace biologique”. En réalité, il s’agissait d’un nettoyage complet, destiné à effacer toute trace de l’incident, y compris les survivants.
Les soldats H.E.C.U., vêtus de tenues de combat et armés de fusils mitrailleurs, pénétrèrent dans le complexe Black Mesa afin d’effectuer l’opération de nettoyage, mais l’opération ne fut efficace que pendant un court moment.
Pendant ce temps, à la surface, les soldats H.E.C.U. furent dépassés par les anomalies Xen. De petites failles apparurent à travers le globe, d’abord dans le désert du Nouveau-Mexique, puis dans le Nevada, en Alaska, et bientôt sur d’autres continents. L’humanité commença à comprendre qu’elle faisait face à quelque chose d’extraterrestre.
Suite à cela, le gouvernement américain décida de mettre en “quarantaine” la zone nommée “Point Zéro”, représentant le secteur où la cascade de résonance à Black Mesa avait pris le plus d’ampleur. Dans le reste du pays, la loi martiale fut appliquée, les médias furent censurés, et les réseaux de communication furent saturés de désinformation. Mais malgré les efforts pour censurer l'événement, les images finirent par fuiter, les anomalies Xen furent vues et comprises par le reste du monde. Était-ce la fin de l’humanité ?
Les prières se mêlèrent aux sirènes, les armées se mobilisèrent, et les nations se replièrent sur elles-mêmes. Pour la première fois dans son histoire, l’humanité comprit qu’elle n’était plus seule.
Chapitre III | “L’écho de la Faille”
Deux années s’étaient écoulées depuis la Cascade de Résonance, le monde, bien qu’encore debout, n’était plus le même, les États tentaient tant bien que mal de se reconstruire après les crises énergétiques, les émeutes et les zones contaminées laissées par les portails.
Les États-Unis avaient instauré un état d’urgence permanent, et de vastes territoires du sud-ouest demeuraient inhabitables, recouverts de cratères et d’anomalies, pourtant, malgré le chaos, l’humanité pensait avoir survécu à Black Mesa.
Mais au-delà du voile terrestre, dans les plans supérieurs de Xen, une présence observait, les signaux énergétiques générés par la faille avaient traversé les dimensions, attirant l’attention d’un empire interdimensionnel “Le Cartel”, un empire froid, avide de pouvoir et de puissance, prêt à tout pour conquérir et reprendre aux autres planètes leurs ressources “utiles” et intéressantes.
Leur science surpassait tout ce que l’humanité pouvait concevoir, des formes de vie synthétiques, des anciennes formes vivantes venant d’autres planètes, transformées en machines de guerre, sans conscience, sans humanité. Pour le Cartel, la Terre représentait un joyau rare, un monde jeune, riche en ressources biologiques, en crise, et très peu défendu.
Sans avertissement, l’invasion du Cartel débuta, les premières apparitions eurent lieu dans les plus grandes capitales autour du monde, Moscou, Paris, New York, Pékin. Des portails semblant rouge et orange s’ouvrirent dans le ciel, vomissant des légions synthétiques, soldats synthétiques, créatures transformées en machines de guerre, et vaisseaux massifs se déversèrent sur la planète, en l’espace de quelques heures, les grandes armées humaines furent balayées, les armes nucléaires furent inutiles, les champs de confinement du Cartel neutralisaient la matière avant même qu’elle n’explose.
Les villes furent ravagées, la population terrestre fut “nettoyée”, passant d’environ 6 milliards d’habitants à une centaine de millions d’habitants, l’événement entra dans l’histoire sous le nom de la Guerre des Sept Heures. Lorsque tout espoir semblait perdu, un homme apparut, Dr. Wallace Breen, ancien administrateur de Black Mesa, parvint à établir un contact avec les représentants du Cartel. Il proposa une reddition globale, en échange de la survie de l’espèce humaine, le Cartel accepta.
Breen fut nommé Administrateur de la Terre, et sous son autorité, la planète entière devint un territoire occupé, les capitales furent remplacées par des Cités, de grandes villes, contrôlées par des “Citadelles”, des énormes tours impliquant l’organisation des cités, les cités furent gérées par une force locale, nommée la “Protection Civile” et des unités transhumaines, impliquant des humains transformés pour devenir des “super-soldats” nommés les “OTA”, alias Overwatch Transhuman Arms.
Les forces armées du cartel ainsi que les cités furent gérées par une Intelligence Artificielle, nommée Milice, ou Overwatch en anglais, chargée de diriger les unités au sol et de donner les directives à suivre aux habitants terriens.
L’humanité avait survécu, mais à quel prix ?
Chapitre IV | “Le calme après la tempête”
En 2016, après que la Guerre des Sept Heures eut pris fin, son silence pesa bien plus lourd que les bombes. La Terre, désormais intégrée à l’empire du Cartel, fut divisée, restructurée et administrée selon une logique de contrôle total. Les grandes nations disparurent, remplacées par des Cités, des villes fortifiées conçues pour contenir, surveiller et remodeler la population humaine.
Les campagnes furent abandonnées, rendues inhabitables par les expériences de terraformage du Cartel. Des millions d’êtres humains furent transférés de force dans ces cités, chacune dirigée par un Administrateur nommé par Breen lui-même.
Les citoyens des cités furent nourris avec des rations journalières au goût fade. Ils furent forcés de travailler afin de gagner des “points de loyauté”, classant les citoyens par classe sociale et jugeant leur loyauté envers le Cartel. Ceux qui travaillaient le plus et aidaient la Protection Civile étaient mieux récompensés et devinrent des loyalistes, des citoyens mieux nourris, mieux logés et plus “considérés”.
La Protection Civile fut créée, une force policière froide et violente, composée d’anciens citoyens obéissant aveuglément à leurs ordres. Certains la rejoignirent pour mieux manger, d’autres simplement pour servir le Cartel, partageant ses idéologies. Les plus loyaux d’entre eux furent progressivement remplacés ou “améliorés” par des unités OTA (Overwatch Transhuman Arm), des soldats améliorés, mi-humains, mi-machines.
Parmi toutes les cités, Cité 17 devint la “capitale” du Cartel, la plus grande et la plus exemplaire, celle où Wallace Breen, l’administrateur planétaire, résidait.
Les cités furent divisées en secteurs en Europe de l’Ouest ainsi qu’en Europe centrale, chacune d’entre elles “gérée” par une cité centrale, comme dans le secteur 24, où se trouvait Cité 24, une cité exemplaire.
Cité 24 devint un symbole, celui d’une “utopie disciplinée”, un exemple que Breen lui-même citait souvent dans ses allocutions publiques. Située à Genève, Cité 24 fut bâtie sur les ruines d’une métropole effacée des cartes. À sa tête se trouvait Vesper Zarathoustra, ancien chercheur du département d’anomalies énergétiques de Black Mesa et proche collaborateur du Dr. Wallace Breen, survivant de la Cascade de Résonance. Zarathoustra avait été l’un des premiers à reconnaître la supériorité du Cartel.
Froid, méthodique et convaincu que “la survie de l’humanité passait par la soumission”, il fut nommé Administrateur de Cité 24. Sous sa gouvernance, Cité 24 prospéra… à sa manière. L’ordre y régnait, la criminalité y était quasi inexistante, et la productivité des usines de traitement humain atteignait des records. Mais derrière cette façade de perfection, la peur, la surveillance et la disparition de ceux qui questionnaient le régime étaient devenues la norme.
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